L’arbitraire du signe comme problématique dans la linguistique genevoise: Ch. Bally, A. Sechehaye et H. Frei
Chez les linguistes de la « première » école de Genève (avant 1940), Ch. Bally, A. Sechehaye et H. Frei, l’arbitraire du signe n’est pas seulement un principe, affirmé et défendu, mais surtout une problématique à explorer, un sujet de réflexion et de débat, un thème à développer. Notre propos est ici d’étudier les deux faces de la présence de l’arbitraire chez ces trois linguistes, comme principe linguistique (selon l’approche saussurienne) et comme thème dans le développement duquel surgissent des points théoriques importants pour la problématique « expressiviste » qu’ils construisent dans leurs théories. Nous souhaitons relever l’importance et le statut de la réinscription de l’arbitraire dans ces théories genevoises de linguistique générale : au-delà d’une restitution, il s’agit de la volonté d’ouvrir un champ de recherche possible pour la science linguistique.
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